mardi 14 octobre 2014

Jabeur libéré !!!!

Le comité de soutien à Jabeur Mejri annonce que Jabeur Mejri a été libéré ce jour.

La nouvelle a été confirmée par son avocat.

Ce soir, Jabeur se repose en famille.

Nous espérons que cette libération mettra un terme à l'acharnement judiciaire dont est victime ce prisonnier d'opinion.

jeudi 25 septembre 2014

Appel pour la libération immédiate de Jabeur Mejri : pétition !

Appel pour la libération immédiate de Jabeur Mejri

Jabeur Mejri, premier prisonnier d’opinion en Tunisie après la révolution, a été condamné une première fois à 7 ans et demi pour un délit d’opinion. 
Après avoir passé 2 ans en prison pour avoir exprimé pacifiquement une opinion, Jabeur Mejri a été libéré le 4 Mars 2014 mais interdit de circulation.
 Rappelons que Jabeur Mejri a bénéficié d’une grâce présidentielle spéciale qui a été promise à maintes reprises mais toujours retardée.

Lire la suite et signer la pétition

mardi 23 septembre 2014

Appel urgent du Comité de soutien



(suivi de la version arabe)
Lundi 22 septembre, la famille de Jabeur lui a rendu visite en prison.

A cette occasion, la famille a été mise au courant  des faits suivants.

Des prisonniers ont entendu une personne hurlant devant la cellule de Jabeur, alors qu’il y dormait, des menaces de mort explicites et en ces termes « C’est un athée et je vais le tuer comme on a tué Chokri Belaïd ! ».

Les prisonniers ont alors immédiatement prévenu les gardiens de la prison et la Direction de celle-ci a transféré Jabeur dans une autre cellule pour sa protection.

Aujourd’hui, Bassem Triffi, avocat de Jabeur a contacté la Direction de la prison pour avoir confirmation de ces faits graves et pour savoir quelles mesures avaient été prises pour la protection de Jabeur. La Direction de la prison a bien confirmé les faits de menaces de mort et son transfert dans une autre cellule pour sa protection.

Le Comité de soutien rappelle qu’une demande de libération conditionnelle a été déposée ces derniers jours pour la condamnation à 8 mois suite à une altercation avec un greffier (voir communiqué du 13 septembre dernier).

Devant l’urgence et pour sa sécurité, nous demandons avec la plus grande force que Jabeur Mejri soit libéré dans les plus brefs délais et que soit mis un terme à cet acharnement judiciaire qui dure depuis trop longtemps maintenant et dont il ne cesse de subir les conséquences.

Mardi 23 septembre 2014

Le Comité de soutien
kolna.jabeur.kolna.ghazi@gmail.com


نداء عاجل من لجنة المساندة

الاثنين 22 سبتمبر 2014
، قامت عائلة جابر بزيارته في السجن وعندها تسنى لها أن تطلع على الوقائع التالية

. تناهى إلى مسامع مجموعة من المساجين صراخ يعلو من أمام زنزانة جابر أين كان هذا الأخير نائماً. وكان الصراخ عبارة عن سلسلة من التهديدات بالقتل مفادها الآتي: "إنه ملحد، و سأقتله كما قتل شكري بلعيد! ".
وعلى الفور، سارع المساجين بإبلاغ حراس السجن والإدارة، و طالبوهم بنقل جابر إلى زنزانة أخرى من أجل حمايته.
ولقد قام اليوم الأستاذ بسام الطريفي، محامي جابر الماجري، بالاتصال بإدارة السجن قصد الاستفسار عن مدى صحة هذه الأخبار الخطيرة ولمعرفة إذا ما كانت هنالك إجراءات قد اتخذت لحماية جابر. و لقد أكدت إدارة السجن حقيقة هذه الأخبار و اعلمت المحامي أنها قامت بنقل جابر إلى زنزانة أخرى حفاظا على سلامته.
إن لجنة المساندة، تذكّر أنه قد سبق وأن تقدم مطلب من أجل تمتيع جابر بالسراح الشرطي على إثر الحكم الصادر في حقه والقاضي بسجنه 8 أشهر، من أجل المشادة التي وقعت بينه و بين موظف في كتابة المحكمة ( انظر/ي البيان الص في 13 سبتمبر الماضي ( .
أمام هذا الوضع المستعجل ومن أجل الحفاظ على سلامة جابر، نطالب بكل إصرار بإطلاق سراحه في أقرب الآجال. كما نؤكد على وجوب وضع حد للمضايقات القضائية المتواصلة منذ فترة طويلة جدا والتي لا يزال جابر يتحمل تبعاتها.
الثلاثاء 23 سبتمبر 2014 لجنة المساندة

samedi 13 septembre 2014

Demande de libération conditionnelle pour Jabeur


Jabeur Mejri a été condamné une première fois à 7 ans et demi pour un délit d’opinion. Après une mobilisation nationale et internationale, il a été gracié par le Président de la République après deux ans et demi de détention.
Dès sa libération, une obscure affaire de détournement de fonds a été sortie d’un tiroir, visiblement pour faire obstacle à la procédure d’asile. Dans le cadre de cette seconde affaire, Jabeur Mejri a été convoqué pour une confrontation. La date qui lui avait été indiquée pour ce rendez-vous était fausse. Jabeur Mejri éprouvé par sa détention avait alors vivement interpellé un greffier. 
Pour cette altercation, il a été condamné à une peine totalement disproportionnée de 8 mois d’emprisonnement ! Preuve supplémentaire de cet acharnement.
Ayant effectué la moitié de sa peine, ses avocats viennent de déposer une demande de libération conditionnelle.
A la veille d’une élection démocratique en Tunisie, l’acharnement judiciaire contre Jabeur Mejri est totalement anachronique et en totale contradiction avec les valeurs de la nouvelle Constitution.
Le Comité de Soutien de Jabeur Mejri appelle la société civile, les ONG, les défenseurs de Droits de l’Homme et les candidats à ces élections, au nom de la Liberté d’expression, à soutenir la demande de libération et à se mobiliser pour que cesse l’acharnement judiciaire contre ce jeune tunisien dont le seul crime est d’avoir cru et de croire en la Liberté et en la Démocratie.

Le Comité de Soutien 






jeudi 10 juillet 2014

Lettre de Jabeur Mejri



La famille de Jabeur nous a communiqué le courrier suivant que nous portons à la connaissance du public car il démontre, une fois de plus, le traitement particulier qui est fait à Jabeur et ses conditions de détention déplorables. Vous trouverez après ce courrier sa traduction en Français.

Le Comité de soutien


A ma sœur Inès
Jeudi dernier 05 juin 2014
La direction de prison bureau des affaires pénales m'a informé que le dossier SNCFT a été transféré à la chambre d'accusation de Monastir après avoir été retenu au bureau du premier procureur du tribunal de la Mahdia sans avoir procédé à la confrontation.
L'agent m'a demandé si je voulais signer un accusé de réception ou est ce que je souhaite faire appel.
J'ai répondu que je souhaite faire appel pour la simple raison que je compte faire la confrontation qui m'a été refusée jusque-là.
Le 07 juin j'ai été invité au bureau du greffier pour signer un papier permettant d'extraire mon b2 sachant que je suis déjà en prison pour l'histoire du greffier condamné pour 8 mois et 15 jours 
Jeudi 05 juin j'ai eu la visite de Mme Slama de la croix rouge je lui ai parlé de l'affaire de la sncft. Mes conditions de détentions sont mauvaises, je souffre de maltraitance, de haine, de  violence verbale et physique. Mes nerfs lâchent et mon état psychologique est instable. J'ai peur de ce qu'on peut me sortir pour l'affaire SNCFTqui prend des tournures bizarres et mystérieuses Stp Inès donne ce papier à l'avocat. Mes salutations à Khedija Bochra Med Attia Marwen ben saada Kawther Zouari Samia gadoue Charfi Mokhtar trifi et son fils Bassem 
Je commence à douter de la justice tunisienne N'étais je pas condamné à 7 ans et demi déjà !

mercredi 9 juillet 2014

Lettre de soutien à Jabeur






Marie-Christine Vergiat
Gauche Unitaire Européenne-Gauche Verte Nordique
Parlement européen


À l'attention de : Jabeur Mejri
Prison civile de Madhia
Route de Chiba
5100 Madhia

Bruxelles, le 25 juin 2014

Cher Jabeur,


Comme d'autres avant moi, je tiens à vous faire part de ma solidarité et de mon soutien au travers du comité qui milite pour votre libération.

Vous n'avez fait qu’exercer votre droit fondamental à la liberté d’opinion et d’expression, reconnu par la Constitution tunisienne.

Vous défendre, vous et votre droit à penser librement, représente pour moi un impératif absolu. Vous êtes un symbole de la nécessité de défendre la liberté d'expression, la liberté de conscience, la liberté d'avoir une religion ou pas, de croire ou ne pas croire dans votre pays.

La Tunisie doit en effet encore faire beaucoup de progrès dans ces domaines malgré les avancées de sa nouvelle Constitution. Celle-ci doit encore largement être mise en œuvre pour que vive réellement la liberté d'opinion et d'expression. Les lois qui restreignent abusivement cette liberté doivent notamment être rapidement abrogées.

Ce combat m'est cher et s’inscrit, je crois, pleinement dans le prolongement des valeurs portées lors de la Révolution. C'est pourquoi vous n'auriez pas dû être condamné et encore moins envoyé en prison et je vois dans votre cas, après votre grâce pour les premiers faits reprochés, un acharnement judiciaire.

Je vous écris cette lettre pour rendre visible le combat de vos proches au-delà des frontières de la Tunisie. Soyez sûr que je continuerai à me battre à leurs côtés pour obtenir votre libération. Gardez courage et surtout tenez bon.

Amitiés solidaires,

Marie-Christine Vergiat

mercredi 21 mai 2014

Ben Ali partout ! Justice nulle part !






Le Comité de soutien de Jabeur Mejri dénonçait hier l’acharnement judiciaire dont était victime Jabeur. 


Aujourd’hui, une preuve de plus est apportée par une condamnation disproportionnée suite à l’altercation entre Jabeur et un greffier. La peine de 8 mois d’emprisonnement a été confirmée. Jabeur reste donc en prison dans l’attente d’un jugement dans une autre affaire de détournement de fonds remise au goût du jour quand le Président provisoire a gracié Jabeur Mejri.


Il est clair pour le Comité de soutien qu’il y a une volonté délibérée de ne pas accéder à la grâce présidentielle et de garder coûte que coûte Jabeur en prison afin de lui faire chèrement payer sa liberté d’expression, et dissuader toute nouvelle tentative.


Jabeur, plus que jamais, est le symbole de cette jeunesse que l’on veut faire taire et pour cela tous les moyens juridiques de l’époque de la dictature sont utilisés. Le message adressé est clair : fermer la et rester dans le rang d’un État policier ou alors attendez-vous à de la prison. 


Ce scandale judiciaire est un scandale de plus dans la Tunisie post 14 janvier. Le Comité de soutien de Jabeur Mejri appelle à l’action commune l’ensemble des citoyens, militants et associations œuvrant pour que justice soit faite et en particulier les comités de soutien à Azyz Ammami et Myriam Ben Mohamed.


Par ailleurs, le Comité de soutien a demandé aux avocats d’accélérer la procédure de saisine de la Cour Africaine des Droits de l’Homme, procédure qui suivra son cours quelques soient les évènements. 




Le Comité de soutien

mardi 20 mai 2014

Acharnement Judiciaire


Comité de soutien de Jabeur Mejri

(Mai 2014)

Vous êtes jeunes, différents, vous ne rentrez pas dans le moule ! Votre place est en prison et Nous ferons tout pour que vous y soyez ! Aussi mal au point que possible !
#‎Justice #‎EtatPolicier #‎Tunisie

Après avoir passé 2 ans en prison pour avoir exprimé pacifiquement une opinion, Jabeur Mejri a été libéré le 4 Mars 2014 mais interdit de circulation. Rappelons que Jabeur Mejri a bénéficié d’une grâce présidentielle spéciale qui a été promise à maintes reprises mais toujours retardée.

Jabeur Mejri a annoncé clairement son souhait de quitter la Tunisie pour s’envoler vers un pays plus démocratique et respectueux des droits de l’Homme et notamment de la liberté d’expression. 
Le comité de soutien de Jabeur avec la FIDH ont mis au point les détails logistiques du refuge politique de Jabeur Mejri. Un seul point empêchait ce nouveau départ ! Jabeur Mejri a l’interdication de quitter le territoire, suite au dépôt opportun d’une plainte relative à des faits anciens (datant de l’époque où il travaillait pour la SNCFT). Renouant avec la tradition tunisienne des procès d’opinion de l’ère Ben Ali, un motif de droit commun a été invoqué pour justifier le maintien en détention d’un prisonnier d’opinion.

La raison du plus fort est toujours la meilleure !

Le 17 Avril 2014 / 15 h 30

N’ayant pas eu de nouvelles du dénouement de cette deuxième affaire, Jabeur Mejri s’est rendu au bureau du juge d’instruction n°3 au tribunal de première instance de Mahdia, pour demander plus d’informations sur la confrontation avec le plaignant de la SNCFT. 


Jabeur Mejri a été accueilli par des remarques déplacées, insultantes et mal traité (ex-détenu et de surcroît pour athéisme !). Le greffier l’informe alors que la confrontation a eu lieu il y a une semaine. Jabeur Mejri s’étonne et demande pourquoi ni lui ni son avocat n’ont été informés de cette convocation. Face au silence et à l’absence de réponse ses nerfs ont lâchés et l’altercation verbale n’a pas pu être évitée.
Le greffier a déposé une plainte ; le jour même la plainte est déférée à la police judiciaire de Mahdia

Le 17 avril 2014 / 16 h 00 

Le greffier est entendu par la police judiciaire de Mahdia. Jabeur Mejri est interrogé, à son tour, et confronté avec le greffier, en l’absence de son avocat.

17 avril 2014 / 17 h 30 

A peine une demi heure plus tard, le substitut du procureur a prononcé la mise en garde à vue de Jabeur Mejri.
Le substitut du procureur dit clairement à Jabeur Mejri « ta place est en prison » et « que dieu m’empare » (
اعوذ بالله)

18 avril 2014

Le procureur de la république du Tribunal de Première Instance de Mahdia (Même tribunal où l’altercation a eu lieu) émet un mandat de dépôt à l’encontre de Jabeur Mejri SANS QUE JABEUR NE SOIT PRESENT et défère le dossier devant la chambre correctionnelle.
Sans aucun respect des droits de l’accusé, sans aucun respect des procédures et de l’éthique d’impartialité, sans aucune indulgence pour tenir compte du contexte, l’acharnement judiciaire continue ! La place des Jeunes comme Jabeur Mejri est en prison ! L’Etat policier fait la loi autrement votre place est en prison ! 

Toutefois, le procureur de la république a été respectueux des traditions de ce tribunal bien connu pour l’exagération des peines (Rappelons à cet effet que jabeur a été condamné initialement pour 7 ans et demi de prison pour un commentaire sur Facebook) a pris le soin de choisir les chefs d’inculpation les plus lourds : outrage à un fonctionnaire Public ou assimilé dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions, outrage public à la pudeur, trouble de l'exercice de la justice à l'audience ou ailleurs…

Malgré votre acharnement, nous croyons à la révolution et la résistance continuera !
Une demande d’appel a été déposée par Me Mselmi et un deuxième avocat (Me Trifi Bassem) a rejoint la défense de Jabeur Mejri.

13 Mai 2014

Me Bassem Trifi, avocat de Jabeur, Mejri a eu difficilement l’autorisation de le voir (il dit avoir été choqué de l’hostilité qui régnait vis-à-vis de lui et de son client). Il déclare avoir vu une personne exténuée psychologiquement.

14 Mai 2014 : audience en appel

Le parquet a déposé une demande d’appel (la peine initialement démesurée lourde risque d’être aggravée) le verdict sera prononcé le 21 Mai

Nous, citoyens, internautes, militants des droits de l'Homme en Tunisie, considérons que ce jugement n'est pas équitable, surtout au sein d'un pays qui dit avoir rompu avec les méthodes de l'ancien régime mais qui prive en définitive ses citoyens de leurs libertés de penser et d'expression.
Nous appelons tous les citoyens, défenseurs des droits de l’Homme, associations et société civile à apporter leur soutien et support à cette cause, car il ne s’agit que d’acharnement judiciaire mal sain contre la liberté d’expression et les libertés individuell
es.