Dossier de Presse

Tunisie: Jabeur Mejri, représentatif de la liberté d’expression menacée

MONDE – A l’occasion de la journée mondiale des droits de l’Homme ce mardi, «20 Minutes» fait le point sur le cas du premier prisonnier d’opinion en Tunisie depuis la chute de Ben Ali, Jabeur Mejri, condamné à 7 ans et demi de prison pour des publications sur Facebook jugées insultantes envers l’islam...

Amnesty International le considère comme le premier prisonnier d’opinion en Tunisie depuis la chute de l’ancien président, Zine el-Abidine Ben Ali, en janvier 2011. Jabeur Mejri, jeune chômeur et militant athée, a été condamné à 7 ans et demi de prison ferme et 550 euros d’amende le 28 mars 2012 pour avoir publié sur sa page Facebook des textes et des caricatures jugés insultants envers l’islam. C’est la peine la plus lourde possible pour les faits qui lui sont reprochés.
«Je ne reconnais pas la religion islamique et je suis athée», avait-il expliqué à la police. Le tribunal l’a déclaré coupable de «diffusion d’un travail écrit visant à perturber l’ordre public» et d’«outrage aux valeurs sacrées à travers des actions et des mots ». Sa condamnation ayant été confirmée en appel, Jabeur Mejri n’a plus aujourd’hui que l’espoir d’une grâce présidentielle, demandée en août dernier.

Lire la suite sur 20 Minutes

 

La caricature au service de la liberté d’expression 

Rencontre entre le célèbre caricaturiste français Plantu et des dessinateurs du Maghreb. Voici leur histoire
A l’occasion de la foire du livre au Kram, dans son 40ème édition, Cartooning for Peace et l’Institut Français de Coopération en Tunisie ont organisé une rencontre, mardi dernier, entre le célèbre caricaturiste français Plantu et les dessinateurs du Maghreb. Le débat entre artistes et public a porté sur la caricature et ses lignes rouges dans chaque pays.
Les présents ont eu une chance énorme de pouvoir côtoyer Plantu et discuter avec lui mais aussi avec les cartoonistes magrébins les plus connus comme Nadia Khiari alias Willis from Tunis, Khaled Gueddar du Maroc, Slim de l’Algérie, le Tunisien Chedly Belkhamsa, Nizar Ali Siala de la Libye et Pierre Kroll qui, lui, nous vient de la Belgique. Le débat était ponctué par des caricatures faites en temps réel. Sans tabous, les cartoonistes ont tourné en dérision même leurs propres propos sur la religion, la politique, et les libertés.
Quelques activistes ont saisi cette occasion pour parler de Jabeur Mejri, un jeune Tunisien condamné à 7 ans et demi de prison pour avoir publié des caricatures et des textes sur Internet. Une demande de grâce présidentielle est déposée depuis des mois de la part de l’avocate de Jabeur, Bochra Bel Haj Hmida mais reste jusqu’à présent sans réponse positive. Rappelons que Plantu a envoyé une lettre au président de la république Moncef Marzouki pour demander la libération de Jabeur Mejri, premier prisonnier d’opinion en Tunisie post-révolution. Plantu affirme ne pas avoir reçu une réponse de la part de Marzouki « qui était pour des années durant un ami à moi au cours de son exil en France » commente le caricaturiste qui milite pour la paix et les libertés partout dans le monde à travers son association Cartooning for Peace qui réunit des centaines de cartoonistes de différentes nationalités. Amnesty Internationale, présente à la rencontre, à travers ses activistes, a présenté une pétition à signer alors qu’en même temps, les cartoonistes se sont exprimés sur l’affaire à leur manière en dessinant des caricatures délirantes.  

Cartooning for peace à Tunis: "Les dessinateurs sont les fantassins de la liberté d'expression" 

Une des rencontres attendues de la Foire du livre de Tunis était celle organisée par Cartooning for Peace mardi 29 octobre. Des caricaturistes tunisiens, mais aussi des dessinateurs venus de Libye, du Maroc, d’Algérie, du Burkina Faso et de Belgique, menés par Plantu, ont débattu du dessin, sa portée, et ses “interdits”.
“Les dessinateurs sont les fantassins de la liberté d’expression”, déclare Plantu en présentant ses homologues. Invités dans le cadre de la rencontre organisée par son association “Cartooning for Peace, le célèbre dessinateur du Monde explique qu’il est en “Tunisie pour apprendre”. “C’est grâce aux dessinateurs qu’on peut comprendre l’évolution de ce pays”, soutient-il. Animé par Needhal Ghariani (eRevolution), le débat avec les dessinateurs a été marqué par une action de solidarité avec Jabeur Mejri, emprisonné pour avoir publié des caricatures blasphématoires sur Internet. Amnesty international et son comité de soutien ont tenu à évoquer son cas au tout début de la rencontre.

Lire la suite sur le Huffington post

***

Action menée par le comité de soutien de Jabeur Mejri hier à la foire du livre

Lors de l’évènement « Dessine moi la méditerranée » de Cartooning for Peace hier à la foire du livre, le comité de soutien de Jabeur Mejri à créé l'évènement.
C’était au début de la conférence de presse et alors que personne ne s’y attendait que les membres du comité, appuyés par l’organisation Amnesty International ont surgi, brandissant le logo « Free Jabeur ».


Lettre d’un activiste tunisien à Edgar Morin : « Soutenez-nous »



Azyz Amami, un des blogueurs emblématiques de la révolution qui a renversé le régime de Ben Ali en 2011, écrit une lettre ouverte à Edgar Morin pour lui raconter cinq histoires de la Tunisie actuelle, et lui demander de soutenir les jeunes résistants d’aujourd’hui.

TRIBUNE
Cher monsieur Morin, avant de commencer, laissez-moi vous faire cette confidence : je ne croyais pas que vous écrire aurait été une tâche si dure. J’ai commencé cette lettre il y a douze jours. Mais à chaque fois que j’avançais, je ne pouvais que reculer pour réexaminer ce que j’écrivais. Quand on s’adresse à vous, monsieur Morin, il faut savoir mesurer ses paroles. Le poids de votre travail cognitif et de votre lutte impose le respect

Lire la suite sur Rue89

Tunisie: Jabeur Mejri, le libre penseur au cachot pour 7 ans 

(Marianne.net)



Rédigé par Martine GOZLAN le Vendredi 13 Septembre 2013 à 13:10 commentaire(s)


Jabeur Mejri, jeune Tunisien d'un village de pêcheurs, près de Mahdia, a été arrêté le 5 mars 2012 après avoir publié des caricatures de Mahomet sur Facebook. Condamné à 7 ans et demi de prison, sa grâce, promise à la famille cet été par le président Moncef Marzouki, n'a pas été accordée. Le sort de ce prisonnier d'opinion, adopté par Amnesty International, rappelle ainsi que la liberté d'expression et de conscience reste bafouée dans la Tunisie post-révolutionnaire, sous le gouvernement islamiste.Son comité de soutien organise un rassemblement et un concert ce 13 septembre, place des droits de l'homme, à Tunis. Le dessinateur Plantu a adressé un SOS pour Jabeur à Marzouki le 2 septembre. Pas de réponse. Curieux silence de la part du président tunisien, naguère président en exil de la ligue tunisienne des droits de l'homme!

 Lire la suite

Soutenons les jeunes en Tunisie

Parmi les signataires Hind Meddeb, Fethi Benslama, Sophie Bessis, Abdelwahab Meddeb, Ali Mezghani, Najet Mizouni, Edgar Morin, Juan Goytisolo, Jean-Luc Nancy, Benjamin Stora, Catherine Clément, Jacques René Rabier, Henri Lastenouze, Baki Youssouphou et le site qui publie le texte dans son intégralité http://freeweldel15.wesign.it/fr
TRIBUNE

Pourquoi il faut inscrire Jabeur Mejri, Ghazi Beji, Amina, Weld el 15, Klay BBJ, Nasreddine Shili et Mourad Meherzi à concourir pour le Prix Sakharov.

Le 23 octobre 2011, pour la première fois de leur histoire, les Tunisiens se rendaient librement aux urnes. Mais, depuis l’élection de l’Assemblée constituante, le gouvernement provisoire n’a toujours pas entamé les réformes nécessaires à une transition démocratique. La justice est loin d’acquérir son indépendance et la police reste fidèle à ses pratiques violentes, incompatibles avec l’esprit républicain. La jeunesse, qui a porté le soulèvement révolutionnaire de décembre 2010, en est la première victime.

 Libération (lire la suite)

Jabeur Mejri - Ghazi Béji : condamnés pour leurs opinions, oubliés par l’Opinion 

(businessnews.com.tn )

Jabeur Mejri et Ghazi Béji, deux jeunes originaires de la ville de Mahdia qui se trouvent être aujourd’hui le premier prisonnier d’opinion pour l’un et le premier réfugié politique pour délit d’opinion pour l’autre, depuis la révolution du 14 janvier 2011. Une « révolution » qui est censée avoir débarrassé la Tunisie de la dictature.
L’affaire de ces deux Mahdois n’est pas  très connue du grand public car peu médiatisée par la presse et peu défendue par les organismes de la société civile ou des partis politiques. Silence imposé par la crainte de prendre une position nette et franche de peur de bouleverser les tabous d’une société où les pêchés ne sont permis que lorsqu’ils sont faits « sous cape » ou de choquer certaines « âmes sensibles ».

Lire la suite

 

Affaire Jabeur Mejri: Création du Mouvement 13 mars pour la liberté d'expression sur Internet (VIDÉO) 

(Huffington Post Maghreb)

Le comité de soutien de Jabeur Mejri, condamné à sept ans et demi de prison et 1200 dinars d'amende pour avoir publié des caricatures du prophète sur les réseaux sociaux, a tenu une conférence de presse ce matin, pour exposer la situation de Jabeur et les actions à venir pour soutenir son cas.
Jabeur Mejri a été condamné à “5 ans de prison et une amende de 1.200 dinars pour avoir publié et diffusé des écrits susceptibles de trouble à l’ordre public, 2 ans de prison pour offense à autrui via les réseaux publics de communication et 6 mois de prison pour outrage aux bonnes mœurs par le geste et la parole” selon le comité de soutien. Son ami, Ghazi Béji, condamné par contumace à la même peine, a quitté la Tunisie clandestinement et a obtenu l’asile politique en France.

Le Mouvement 13 Mars 

Lire la suite

 

Campaña internacional por la liberación del preso de conciencia tunecino Jabeur Mejri

(cgtandalucia.org )

Jabeur Mejri se encuentra en prisión condenado a 7 años de cárcel- ¿Cual ha sido su delito? Una publicación en su página de facebook sobre el Islam y una caricatura. Esta es la base de la denuncia presentada contra él y de la sentencia condenatoria por “perturbación del orden público”.
Pero la realidad de su encarcelamiento es más compleja. Jaber Mejri es un joven qu se declara ateo, de 24 años, de Mahdia, internauta y sindicalista en la SNCFT (ferrocarril) de Mahdia. Había denunciado, a través de internet, un asunto de corrupción en los ferrocarriles de Mahdia, haciendo público los nombres de los responsables, relacionados con los oscurantistas nahdhaoui (Ennahda es el partido islamista en el poder).
Ésta ha sido la verdadera causa de su encarcelamiento ya que fueron los responsables corruptos quienes presentaron la denuncia contra él, utilizando el tema religioso para hacer callar su denuncia de la corrupción en la SNCFT de Mahdia. La demanda contra Jaber fue presentada por un abogado, primo de uno de los corruptos denunciado.
Lire la suite 

Tunisie : Pas de grâce de l'Aïd pour Jabeur Mejri

(Afriqinfo)

L'an dernier, Jabeur Mejri avait été condamné à sept ans et demi de prison pour avoir publié des dessins du prophète Mahomet sur Facebook. Son ami Ghazi Beji, qui avait publié un livre satirique sous le titre ‘Illusion de l'Islam’ sur le site web de partage de documents Scribd, s'est vu infliger par contumace le même verdict sévère. Ghazi Beji avait fui la Tunisie pour échapper aux poursuites et obtenu l'asile politique en France. Tous deux ont été déclarés coupables de ‘publication de matériel risquant de provoquer des dommages à l'ordre public ou aux bonnes moeurs', ‘propos injurieux sur les réseaux de communication publique’ et ‘attentat à la moralité publique'.

Lire la suite


Jabeur Mejri: Militantisme d'antan de M. Marzouki, autant en emporte le vent ?

(Leader.com.tn)

Le président Marzouki est-il toujours le militant des droits de l'Homme d'antan? La question s'imposait déjà après que moult interrogations et sévères critiques y aient apporté une réponse négative venant même de la part des plus proches amis. Elle n'est que plus lancinante à la suite de l'énorme déception apportée par la grâce de la fête de l'Aïd où on a relevé la surprenante absence du nom tant attendu, celui du prisonnier d'opinion Jabeur Mejri, célèbre écrou n° 57927 de la prison de Mahdia.

Lire la suite 

Aïd 2013 : Grâce présidentielle moins clémente 

(Le courrier de l'Atlas)

C’est devenu la marque de fabrique de la présidence Marzouki. Chaque année, le président au passé de militant des droits de l’homme gracie plutôt généreusement, et chaque grâce apporte son lot de polémiques. Cette année était d’autant plus attendue que c’était « sa grâce », celle spécifique à la présidence, depuis que le Palais de Carthage a souhaité distinguer le 25 juillet, libérations conditionnelles désormais du ressort du ministère de la Justice, de la grâce de l’Aïd al fitr, chasse gardée de la présidence.  

Lire la suite

Jabeur Mejri, prisonnier politique en Tunisie

 (Huffingtonpost Maghreb)

 

Jabeur Mejri n'est pas un ami. Je ne le connais même pas. Je sais qu'il est en prison pour des idées. Quelles idées? Je m'en moque. Personne ne doit aller en prison pour des idées.
Défaire et refaire le monde
Quand je suis entré en résistance active contre la dictature de Ben Ali, c'était pour défendre un ami, Zouhair Yahyaoui. L'engagement me semblait évident. Depuis des mois, nous nous exprimions librement sur Tunezine. Une bande de jeunes (et moins jeunes) exaltés qui s'escrimait à défaire et à refaire le monde. Enfin, surtout la Tunisie.

Lire la suite

 

Le parti Pirate Tunisien soutient Jabeur Mejri

(Mosaïque FM)

Le parti Pirate Tunisien a exprimé, dans un communiqué rendu public ce mercredi 17 juillet 2013, son soutien au blogueur Jabeur Mejri, réclamant à la présidence de la République de le gracier.

 Le parti a considéré, dans ce sens, que le verdict de la cours d’appel de Monastir est injuste et s’oppose à la liberté d’expression.
Il s’agit, selon le communiqué, d’un retour à la censure et à l’autocensure qui ont été rejetées par le peuple tunisien à travers la révolution.
Notons que Jabeur Mejri a été jugé de 7 ans et demi de prison pour atteinte à la morale, diffamation et trouble à l'ordre public. 

Lire la suite

 

Tunisie: le premier prisonnier d'opinion de l'après Ben Ali gracié?

(L'express)

Ancien militant des droits de l'homme, le chef de l'Etat tunisien Moncef Marzouki va-t-il gracier Jabeur Mejri, condamné à sept ans et demi de prison pour avoir publié des caricatures de Mahomet sur sa page Facebook? Son comité de soutien veut y croire.

Lire la suite

Tribune. « Il faut libérer Jabeur Mejri » 

(Le Courrier de l'Atlas)

Voilà bientôt 1 an et 5 mois que Jabeur Mejri croupit en prison, dans des conditions de détention extrêmement dures liées à la nature de son « crime ». Il purgera potentiellement 6 années de plus si son affaire tombe dans l’oubli. Le cas de ce jeune tunisien athée présente toutes les caractéristiques objectives du prisonnier d’opinion. Son camarade d’infortune, Ghazi Béji, a d’ailleurs récemment obtenu l’asile politique en France, ce qui entache en  soi considérablement l’image de la révolution tunisienne. 

Lire la suite

Tunisia: Jailed Netizen Denied Eid Pardon 

(Globalvoice)

Tunisian Twitter users expressed their disappointment when they learned that jailed netizen Jabeur Mejri, was not going to benefit from a recent presidential pardon issued on the occasion of Eid. Last year, Mejri was sentenced to seven and half years in prison over the publication of Prophet Muhammad cartoons on Facebook. His friend Ghazi Beji, who published a satirical book called the ‘Illusion of Islam’ on the document-sharing website Scribd also received the same severe sentence in absentia. Beji had fled Tunisia to escape prosecution and obtained political asylum in France. They were found guilty of ‘publishing material liable to cause harm to public order or good morals', ‘insulting others through public communication networks’ and ‘assaulting public morals'.

Lire la suite


Catch and Release: Tunisia's Hypocritical Justice System 
(Huffingtonpost US)

The case that is most threatening to Tunisia's democratic transition is that of Jabeur Mejri. Jabeur is a 28-year old living in the coastal town of Mahdia; he happens to be an atheist. There is, in theory, nothing wrong with atheism as Tunisia's constitution-in-the-making guarantees freedom of belief. However, when Jabeur decided to post writings expressing his atheistic views on Facebook, he triggered a public scandal that inevitably led to his arrest. Today, Jabeur is in jail and has seven and a half years to go. It is the longest most severe sentence in the short history of post-revolutionary Tunisia. It also became a symbol, as Ghazi Beji, Jabeur's friend who shared the same material online became Tunisia's first political exile.

Sit-in à la Place Pasteur pour une grâce présidentielle en faveur de Jabeur Mejri

(Webdo.tn)


Un rassemblement en hommage à Jabeur Mejri, le jeune condamné le 28 mars 2012 à 7 ans et demi de prison et 1200 dinars d’amendes en compagnie de Ghazi Béji pour avoir publié et diffusé des écrits susceptibles de troubler l’ordre public et pour offense et outrage aux bonnes mœurs, se tient à l’heure actuelle à la Place Pasteur.

Lire la suite 

 

Un Sit-in de soutien à Jabeur MEJRI, premier prisonnier d’opinion du contre–Printemps tunisien

( http://blogs.mediapart.fr)

"Venez soutenir Jabeur MEJRI ! Venez soutenir la liberté d’opinion, de penser et d’expression ! "
 TUNIS- Samedi 6 juillet 2013 à 11 heures
Place des Droits de l’Homme

Lire la suite 

L’association tunisienne de soutien aux minorités appelle à un sit-in pour libérer Jabeur Mejri

(Nawaat)

Lors d’une conférence de presse tenue au syndicat des journalistes vendredi 28 juin, la présidente de l’association tunisienne de soutien aux minorités, Yamina Thabet a appelé à un sit-in le 6 juilllet Place Pasteur à Tunis pour appeler à la libération de Jabeur Mejri. 

Lire la suite 


 

Amnesty international : Lancement d’une campagne de solidarité en faveur de la libération de Jabeur Mejri


RSF demande la libération immédiate de Jabeur Majri

 
L’organisation Reporters Sans Frontières a demandé, ce 27 juin, la libération immédiate de Jabeur Majri, condamné à 7 ans de prison après la publication d’images et de textes considérés comme insultants envers l’islam.
 L’organisation a également demandé la levée de la condamnation par contumace émise pour les mêmes accusations à l’encontre de l’autre jeune homme, Ghazi Béji, et qui est en fuite en Europe en vue d’obtenir l’asile politique.
 RSF estime que le jugement du tribunal de Monastir ne respecte pas la légalité, puisqu’elle n’applique pas les décrets 115 et 116 est, mais s’appuie sur le code pénal et le code des télécommunications.
 L’organisation a par ailleurs affiché ses craintes pour l’avenir : « Quelques jours seulement après les troubles qui ont suivi l’attaque de l’exposition du palais Abdellia à La Marsa, la confirmation en appel de cette condamnation renforce notre inquiétude de voir s’établir durablement une censure religieuse en Tunisie ». 
http://www.kalima-tunisie.info/fr/modules.php?name=News&file=article&sid=2908#.UXsPJr_Ul8A.facebook

 

Tunisia court reviews jail terms for prophet cartoons(Alarabiya)

 http://english.alarabiya.net/en/News/middle-east/2013/04/25/Tunisia-court-reviews-jail-terms-for-prophet-cartoons-.html

Affaire Jabeur Mejri : Amnesty lance une campagne de solidarité Mondiale(Tekiano)

Sentence Upheld for Man Convicted of Insulting Islam (Tunisia Live)



Tunisian court fails to review verdict in Muhammad cartoon case (Uncut)

 

Pas d’examen en cassation pour Jabeur Mejri (Webdo)
























Pas d'examen en cassation pour deux Tunisiens condamnés pour caricatures de Mahomet (Notre Temps)

Par le


Campagne pour la libération de Jabeur Mejri, prisonnier d’opinion en Tunisie

http://nawaat.org/portail/2013/04/24/campagne-pour-la-liberation-de-jabeur-mejri-prisonnier-dopinion-en-tunisie/
***
Interview avec Ghazi Beji: l'athéisme comme crime!

(A Tunisian Girl http://atunisiangirl.blogspot.fr/) 
En Tunisie, deux ans après le soulèvement populaire qui a conduit au départ  du dictateur ZABA, les procès d’opinion se  multiplient...
 La plupart de ces procès sont intentés sous le grand titre d’atteinte à la morale religieuse ou atteinte au sacré. Je citerai par exemple le procès  de Ghazi Beji et Jabeur Al Majeri. En effet,  « Lundi 25 Juin 2012, la cour d'appel de Monastir a confirmé le jugement du tribunal de première instance de Mehdia qui a condamné Jabeur Al Mejri, jeune internaute, à un emprisonnement de 7 ans et demi. Ce même jugement a été prononcé par défaut à l'encontre de Ghazi Béji qui, lui, a été contraint de quitter le pays, demandant l'asile politique à l’étranger, suite à l'accusation de ces deux jeunes internautes d'avoir causé de sérieux préjudices moraux par la publication de photos et d'écrits sur leurs pages Facebook. »* 
J’ai eu la possibilité d’interviewer Ghazi Beji via Facebook et voici l’échange qui a eu lieu entre nous :
1)  Et si vous commenciez par vous présenter aux lecteurs d'Opinion Internationale? 
Ghazi Beji ,28 ans, titulaire d’une  licence en agroalimentaire et biotechnologie. Je suis Tunisien originaire de la ville de Mahdia. Je suis l’auteur du livre : L’illusion de l’Islam. 
2) Avec votre ami Jabeur Mejri vous avez écopé fin Mars 2012 de 7 ans et demi de prison, peine confirmée au mois de juin suivant par la cour d'appel de Monastir pour atteinte à la morale religieuse, diffamation, et trouble à l'ordre publique. Pouvez-vous revenir sur cette mésaventure? 
Après la révolution, j'ai écrit un livre qui s'appelle l'illusion de l'islam et mon ami Jabeur Mejri a écrit un livre en Anglais qui s'appelle Dark land, ou l' ont a critiqué le fascisme religieux en Tunisie et l'exclusion de l'autre au nom de l'islam.  Nous avons été condamnées à 7ans et demi de prison et une amende de 1200 dinars tunisiens. Jabeur a été  arrêté le 5 mars 2012. Quant à moi, j’ai réussi à m’enfuir et à quitter mon pays le 8 mars 2012. J’ai fait un parcours hallucinant : Lybie, Algérie – Turquie puis je suis parti de la Turquie en Grèce à la nage. Par la suite, j’ai partir en Macédoine, puis en Serbie et enfin en Roumanie ouj’ai eu la protection subsidiaire. Malheureusement, j’ai été ciblé et agressé par des islamistes extrémistes alors j’ai continué  à me déplacer d’un pays à un  autre : Hongrie-Autriche-Suisse- France.
3) Comment voyez-vous ce verdict  et le procès en général ? 
C’est une  attaque à ma liberté d'expression parce que les religieux ne croient pas à la démocratie. Leur but dans la vie c’est de détruire la vie des êtres humains. Ils ne peuvent pas  digérer le fait que  quelqu'un soit heureux, ils veulent que tout le monde vive dans la merde (lol)
4) Vous avez réussi à vous enfuir et à quitter la Tunisie. Cependant nous avons entendu parler du fait que vous aviez eu à affronter beaucoup de difficultés et de problèmes. Pouvez-vous nous en parler?
J'ai rencontré plusieurs contraintes en Lybie avec les groupes djihadistes, en Algérie j'ai passé 15 jours dans la peur du régime dictateur, en Grèce j’ai résister face  à l’extrême droite qui pourchassait les étrangers dans les rues d’Athènes et à la police hyper raciste, avec ses lois pourries. En Macédoine, j’ai été en prison et j’ai eu des problèmes avec des policiers voleurs. En Serbie, je n’avais pas eu  beaucoup plus de chance et j’ai été sauvagement torturé dans les prisons du nord te du sud.  En Roumanie, j’ai découvert que le racisme n ‘a pas été éradiqué et je me suis retrouvé dans un camp de réfugiés avec des terroristes qui m’ont agressé. Maintenant, je me déplace dans différents pays de l’Europe de l’Ouest mais toujours sans papiers.
5) Quelle est votre situation actuelle ? Avez-vous réussi à refaire votre vie? 
J’ai partiellement réussi à régler mon statut mais le plus grand reste à faire. 
6) Votre ami Jabeur Majeri croupit dans une cellule en Tunisie. Pouvez-vous nous parler de sa situation et des conditions de sa détention? 
Jabeur est incarcéré à la prison de la Mahdia. Sa situation est très délicate. En effet, il est torturé par les gardiens de la prison et par les autres prisonniers qui l’accusent d’être un mécréant. Les conditions  de sa détention sont horribles : il a attrapé la gale et il n’arrive plus à marcher. De plus, on l’oblige à faire les prières dans l’infirmerie de la prison.   
7) Avez-vous trouvé un soutien de la société civile tunisienne? Comment la société civile pourrait elle vous aider et comment pourrait elle agir pour sauver Jabeur?
J'ai trouvé du soutien de la société civile tunisienne en France. Cependant, j’ai été ignoré de la part de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme. Les Tunisiens- le peuple tunisien- m’ont condamné. J’ai été dénigré et j’ai eu droit à plusieurs campagnes de diffamation ainsi que des menaces sur les réseaux sociaux. 
8) Comment voyez-vous la situation en Tunisie en ce moment ? Pensez-vous que les libertés et les droits humains sont en danger en ce moment ? 
Je pense que cette phase est une phase essentielle et cruciale de l'histoire de  notre pays.  Les Tunisiens  doivent passer à travers  cette phase pour comprendre le sens de la démocratie, la citoyenneté, la séparation entre l'état et la religion.Mais je reste convaincu   qu’on va s’en sortir   que ce soit à travers une guerre civile ou autre.
9) Vous avez- annoncé la publication d'un livre. Peux- tu nous en parler?
Je n’ai pas encore publié  mon nouveau livre, mais il le sera bientôt.  J’y raconte tout mon périple de la Tunisie jusqu'à mon arrivée France, avec un regard critique envers l’Europe et ce qu’ils appellent  les droits de l'Homme qui ne sont que mensonges et illusions.
10) Je vous laisse le mot de la fin.
 Pour la fin je veux  dire au peuple tunisien que la faute n'est pas celle d'Ennahda. Je pense que la majorité des Tunisiens sont des religieux durs qui ont du mal à accepter la différence et à digérer la démocratie. La majorité est faite de gens qui sont contre la liberté d’expression, la différence et contre l'égalité homme-femme. Je tiens aussi à rappeler que le peuple qui a  crié haut et fort  sa soif pour la liberté et la dignité est le même qui a voté pour les islamistes et qui ma viré du travail 3 fois quand j'étais toujours en Tunisie et qui ma censuré avant, mais je n’ai aucune haine  envers mes compatriotes parce qu'ils seront toujours mon peuple, mes gens ...
*  extrait du dossier de presse du comité de soutien de Ghazi Beji et Jabeur Al Majeri. 
Lors d'une conférence organisée autour du thème: "Tunisie: les dangers qui guettent la liberté d'expression après la révolution", la section tunisienne d'Amnesty a annoncé son soutien absolu à Jabeur Al Majeri et Ghazi Beji . Une campagne  pour la collecte de signatures a été déjà lancée et vous pouvez suivre les dernières évolutions sur Twitter via le hashtag  #FreeJabeur. 


Grâce présidentielle pour Jabeur Mejri ? (Direct Infos)

http://directinfo.webmanagercenter.com/2013/01/12/tunisie-caricatures-de-mahomet-grace-presidentielle-pour-jabeur-mejri/

L'errance d'un blasphémateur (Le Monde)


Entretien avec Ghazi Béji : le chemin de croix d’un irréligieux (Le Courrier de l'Atlas)

http://www.lecourrierdelatlas.com/343416102012Tunisie-Exclusif-Entretien-avec-Ghazi-Beji-le-chemin-de-croix-d-un-irreligieux.html

Athées en Tunisie: passez par la case prison (Les Inrocks)

http://www.lesinrocks.com/2012/08/29/actualite/athees-en-tunisie-passez-par-la-case-prison-11292643/

A word from Ghazi El Beji: Tunisian Atheist who’s sentenced to 7 years and a half of imprisonment (Atheistica)

http://atheistica.com/2012/04/05/tunisian-atheist-whos-sentenced-to-7-years-and-a-half-of-imprisonment/
SOS-Jabeur, l’un des Condamnés de Mahdia (Tunisie), lancé par la Présidente du "Comité de Soutien à Ghazi BEJI et Jabeur MEJRI"(Mediapart - blog)

http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/210113/sos-jabeur-l-un-des-condamnes-de-mahdia-tunisie-lance-par-la-preside

N’oublions pas BEJI et MEJRI, les deux premiers tunisiens, prisonnier ou réfugié politique, après la Révolution de Jasmin ! (Mediapart - blog)


http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/080113/n-oublions-pas-beji-et-mejri-les-deux-premiers-tunisiens-prisonnier-

Radio Kalima: 


Agence France Presse:

Al Quds:

Le Nouvel Obs:

Ecrans.fr:

Slate Afrique:

Al Arabya TV:

Al Jarida:

France 24:

Radio France Internationale:

Arret sur Images  

Huffington post
 
Mag 14:

Le telegramme:

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire