MESSAGE POUR M. MONCEF MARZOUKI
De la part de Jean Plantu (caricaturiste au journal Le Monde et à L'Express)
Monsieur le Président,
Après avoir publié des caricatures sur un réseau social, Jabeur Mejri et Ghazi Beji ont été condamnés, en mars 2012, à 7 ans et demi d’emprisonnement pour des écrits "susceptibles de troubler l’ordre public, pour offense à autrui via des réseaux et pour outrage aux bonnes mœurs".
Ghazi Beji s’est enfui du pays et a acquis aujourd’hui le statut de réfugié politique en France, Jabeur Mejri est lui incarcéré à la prison de Madhia depuis plus d’une année.
Le jugement étant aujourd’hui définitif, seule une grâce présidentielle pourrait permettre à Jabeur Mejri de retrouver la Liberté.
Merci de faire au mieux pour qu'il puisse bénéficier de cette grâce.
Comme je participe en octobre à une rencontre de dessinateurs de presse du Maghreb (voir texte ci-dessous), ce serait magnifique de faire libérer Jabeur Mejri avant et de pouvoir ainsi faire passer l'idée qu'en Tunisie, les choses ne sont pas irréversibles.
Merci encore de m'avoir reçu au Palais de Carthage il y a quelques mois.
Notre entretien a été publié dans le journal Le Temps (pièce jointe-février 2012).
Cordialement,
Jean Plantu
De la part de Jean Plantu (caricaturiste au journal Le Monde et à L'Express)
Monsieur le Président,
Après avoir publié des caricatures sur un réseau social, Jabeur Mejri et Ghazi Beji ont été condamnés, en mars 2012, à 7 ans et demi d’emprisonnement pour des écrits "susceptibles de troubler l’ordre public, pour offense à autrui via des réseaux et pour outrage aux bonnes mœurs".
Ghazi Beji s’est enfui du pays et a acquis aujourd’hui le statut de réfugié politique en France, Jabeur Mejri est lui incarcéré à la prison de Madhia depuis plus d’une année.
Le jugement étant aujourd’hui définitif, seule une grâce présidentielle pourrait permettre à Jabeur Mejri de retrouver la Liberté.
Merci de faire au mieux pour qu'il puisse bénéficier de cette grâce.
Comme je participe en octobre à une rencontre de dessinateurs de presse du Maghreb (voir texte ci-dessous), ce serait magnifique de faire libérer Jabeur Mejri avant et de pouvoir ainsi faire passer l'idée qu'en Tunisie, les choses ne sont pas irréversibles.
Merci encore de m'avoir reçu au Palais de Carthage il y a quelques mois.
Notre entretien a été publié dans le journal Le Temps (pièce jointe-février 2012).
Cordialement,
Jean Plantu