Jabeur Mejri a été
condamné une première fois à 7 ans et demi pour un délit d’opinion. Après une
mobilisation nationale et internationale, il a été gracié par le Président de
la République après deux ans et demi de détention.
Dès sa libération, une
obscure affaire de détournement de fonds a été sortie d’un tiroir, visiblement
pour faire obstacle à la procédure d’asile. Dans le cadre de cette seconde
affaire, Jabeur Mejri a été convoqué pour une confrontation. La date qui lui
avait été indiquée pour ce rendez-vous était fausse. Jabeur Mejri éprouvé par
sa détention avait alors vivement interpellé un greffier.
Pour cette
altercation, il a été condamné à une peine totalement disproportionnée de 8
mois d’emprisonnement ! Preuve supplémentaire de cet acharnement.
Ayant effectué la
moitié de sa peine, ses avocats viennent de déposer une demande de libération
conditionnelle.
A la veille d’une
élection démocratique en Tunisie, l’acharnement judiciaire contre Jabeur Mejri
est totalement anachronique et en totale contradiction avec les valeurs de la
nouvelle Constitution.
Le Comité de Soutien de Jabeur
Mejri appelle la société civile, les ONG, les défenseurs de Droits de l’Homme
et les candidats à ces élections, au nom de la Liberté d’expression, à soutenir
la demande de libération et à se mobiliser pour que cesse l’acharnement
judiciaire contre ce jeune tunisien dont le seul crime est d’avoir cru et de
croire en la Liberté et en la Démocratie.
Le Comité de Soutien