Le Comité de soutien de Jabeur
Mejri dénonçait hier l’acharnement judiciaire dont était victime Jabeur.
Aujourd’hui, une preuve de plus
est apportée par une condamnation disproportionnée suite à l’altercation entre
Jabeur et un greffier. La peine de 8 mois d’emprisonnement a été confirmée.
Jabeur reste donc en prison dans l’attente d’un jugement dans une autre affaire
de détournement de fonds remise au goût du jour quand le Président provisoire a
gracié Jabeur Mejri.
Il est clair pour le Comité de
soutien qu’il y a une volonté délibérée de ne pas accéder à la grâce
présidentielle et de garder coûte que coûte Jabeur
en prison afin de lui faire chèrement payer sa liberté d’expression, et
dissuader toute nouvelle tentative.
Jabeur, plus que jamais, est le
symbole de cette jeunesse que l’on veut faire taire et pour cela tous les
moyens juridiques de l’époque de la dictature sont utilisés. Le message adressé
est clair : fermer la et rester dans le rang d’un État policier ou alors
attendez-vous à de la prison.
Ce scandale judiciaire est un
scandale de plus dans la Tunisie post 14 janvier. Le Comité de soutien de Jabeur
Mejri appelle à l’action commune l’ensemble des citoyens, militants et
associations œuvrant pour que justice soit faite et en particulier les comités
de soutien à Azyz Ammami et Myriam Ben Mohamed.
Par ailleurs, le Comité de
soutien a demandé aux avocats d’accélérer la procédure de saisine de la Cour
Africaine des Droits de l’Homme, procédure qui suivra son cours quelques soient
les évènements.
Le Comité de soutien