Tunisie: Jabeur Mejri, représentatif de la liberté d’expression menacée
MONDE – A l’occasion de la journée mondiale des droits de l’Homme ce mardi, «20 Minutes» fait le point sur le cas du premier prisonnier d’opinion en Tunisie depuis la chute de Ben Ali, Jabeur Mejri, condamné à 7 ans et demi de prison pour des publications sur Facebook jugées insultantes envers l’islam...
Amnesty International le considère comme le premier prisonnier d’opinion en Tunisie depuis la chute de l’ancien président, Zine el-Abidine Ben Ali, en janvier 2011. Jabeur Mejri, jeune chômeur et militant athée, a été condamné à 7 ans et demi de prison ferme et 550 euros d’amende le 28 mars 2012 pour avoir publié sur sa page Facebook des textes et des caricatures jugés insultants envers l’islam. C’est la peine la plus lourde possible pour les faits qui lui sont reprochés.«Je ne reconnais pas la religion islamique et je suis athée», avait-il expliqué à la police. Le tribunal l’a déclaré coupable de «diffusion d’un travail écrit visant à perturber l’ordre public» et d’«outrage aux valeurs sacrées à travers des actions et des mots ». Sa condamnation ayant été confirmée en appel, Jabeur Mejri n’a plus aujourd’hui que l’espoir d’une grâce présidentielle, demandée en août dernier.
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La caricature au service de la liberté d’expression
Rencontre entre le célèbre caricaturiste français Plantu et des dessinateurs du Maghreb. Voici leur histoire
A l’occasion de la foire du livre au Kram, dans son 40ème édition, Cartooning for Peace et l’Institut Français de Coopération en Tunisie ont organisé une rencontre, mardi dernier, entre le célèbre caricaturiste français Plantu et les dessinateurs du Maghreb. Le débat entre artistes et public a porté sur la caricature et ses lignes rouges dans chaque pays.
Les présents ont eu une chance énorme de pouvoir côtoyer Plantu et discuter avec lui mais aussi avec les cartoonistes magrébins les plus connus comme Nadia Khiari alias Willis from Tunis, Khaled Gueddar du Maroc, Slim de l’Algérie, le Tunisien Chedly Belkhamsa, Nizar Ali Siala de la Libye et Pierre Kroll qui, lui, nous vient de la Belgique. Le débat était ponctué par des caricatures faites en temps réel. Sans tabous, les cartoonistes ont tourné en dérision même leurs propres propos sur la religion, la politique, et les libertés.
Quelques activistes ont saisi cette occasion pour parler de Jabeur Mejri, un jeune Tunisien condamné à 7 ans et demi de prison pour avoir publié des caricatures et des textes sur Internet. Une demande de grâce présidentielle est déposée depuis des mois de la part de l’avocate de Jabeur, Bochra Bel Haj Hmida mais reste jusqu’à présent sans réponse positive. Rappelons que Plantu a envoyé une lettre au président de la république Moncef Marzouki pour demander la libération de Jabeur Mejri, premier prisonnier d’opinion en Tunisie post-révolution. Plantu affirme ne pas avoir reçu une réponse de la part de Marzouki « qui était pour des années durant un ami à moi au cours de son exil en France » commente le caricaturiste qui milite pour la paix et les libertés partout dans le monde à travers son association Cartooning for Peace qui réunit des centaines de cartoonistes de différentes nationalités. Amnesty Internationale, présente à la rencontre, à travers ses activistes, a présenté une pétition à signer alors qu’en même temps, les cartoonistes se sont exprimés sur l’affaire à leur manière en dessinant des caricatures délirantes.
A l’occasion de la foire du livre au Kram, dans son 40ème édition, Cartooning for Peace et l’Institut Français de Coopération en Tunisie ont organisé une rencontre, mardi dernier, entre le célèbre caricaturiste français Plantu et les dessinateurs du Maghreb. Le débat entre artistes et public a porté sur la caricature et ses lignes rouges dans chaque pays.
Les présents ont eu une chance énorme de pouvoir côtoyer Plantu et discuter avec lui mais aussi avec les cartoonistes magrébins les plus connus comme Nadia Khiari alias Willis from Tunis, Khaled Gueddar du Maroc, Slim de l’Algérie, le Tunisien Chedly Belkhamsa, Nizar Ali Siala de la Libye et Pierre Kroll qui, lui, nous vient de la Belgique. Le débat était ponctué par des caricatures faites en temps réel. Sans tabous, les cartoonistes ont tourné en dérision même leurs propres propos sur la religion, la politique, et les libertés.
Quelques activistes ont saisi cette occasion pour parler de Jabeur Mejri, un jeune Tunisien condamné à 7 ans et demi de prison pour avoir publié des caricatures et des textes sur Internet. Une demande de grâce présidentielle est déposée depuis des mois de la part de l’avocate de Jabeur, Bochra Bel Haj Hmida mais reste jusqu’à présent sans réponse positive. Rappelons que Plantu a envoyé une lettre au président de la république Moncef Marzouki pour demander la libération de Jabeur Mejri, premier prisonnier d’opinion en Tunisie post-révolution. Plantu affirme ne pas avoir reçu une réponse de la part de Marzouki « qui était pour des années durant un ami à moi au cours de son exil en France » commente le caricaturiste qui milite pour la paix et les libertés partout dans le monde à travers son association Cartooning for Peace qui réunit des centaines de cartoonistes de différentes nationalités. Amnesty Internationale, présente à la rencontre, à travers ses activistes, a présenté une pétition à signer alors qu’en même temps, les cartoonistes se sont exprimés sur l’affaire à leur manière en dessinant des caricatures délirantes.
Cartooning for peace à Tunis: "Les dessinateurs sont les fantassins de la liberté d'expression"
Une des rencontres attendues de la Foire du livre de Tunis était celle organisée par Cartooning for Peace mardi 29 octobre. Des caricaturistes tunisiens, mais aussi des dessinateurs venus de Libye, du Maroc, d’Algérie, du Burkina Faso et de Belgique, menés par Plantu, ont débattu du dessin, sa portée, et ses “interdits”.“Les dessinateurs sont les fantassins de la liberté d’expression”, déclare Plantu en présentant ses homologues. Invités dans le cadre de la rencontre organisée par son association “Cartooning for Peace, le célèbre dessinateur du Monde explique qu’il est en “Tunisie pour apprendre”. “C’est grâce aux dessinateurs qu’on peut comprendre l’évolution de ce pays”, soutient-il. Animé par Needhal Ghariani (eRevolution), le débat avec les dessinateurs a été marqué par une action de solidarité avec Jabeur Mejri, emprisonné pour avoir publié des caricatures blasphématoires sur Internet. Amnesty international et son comité de soutien ont tenu à évoquer son cas au tout début de la rencontre.
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***
Action menée par le comité de soutien de Jabeur Mejri hier à la foire du livre
Lors de l’évènement « Dessine moi la méditerranée » de Cartooning for
Peace hier à la foire du livre, le comité de soutien de Jabeur Mejri à
créé l'évènement.
C’était au début de la conférence de presse et alors que personne ne s’y
attendait que les membres du comité, appuyés par l’organisation Amnesty
International ont surgi, brandissant le logo « Free Jabeur ».
Lettre d’un activiste tunisien à Edgar Morin : « Soutenez-nous »
Azyz Amami, un des blogueurs emblématiques de la révolution qui a renversé le régime de Ben Ali en 2011, écrit une lettre ouverte à Edgar Morin pour lui raconter cinq histoires de la Tunisie actuelle, et lui demander de soutenir les jeunes résistants d’aujourd’hui.
TRIBUNE
Cher monsieur Morin, avant de commencer, laissez-moi vous faire cette confidence : je ne croyais pas que vous écrire aurait été une tâche si dure. J’ai commencé cette lettre il y a douze jours. Mais à chaque fois que j’avançais, je ne pouvais que reculer pour réexaminer ce que j’écrivais. Quand on s’adresse à vous, monsieur Morin, il faut savoir mesurer ses paroles. Le poids de votre travail cognitif et de votre lutte impose le respect
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Tunisie: Jabeur Mejri, le libre penseur au cachot pour 7 ans
(Marianne.net)
Rédigé par Martine GOZLAN le Vendredi 13 Septembre 2013 à 13:10 commentaire(s)
Jabeur Mejri, jeune Tunisien d'un village de pêcheurs, près de Mahdia, a été arrêté le 5 mars 2012 après avoir publié des caricatures de Mahomet sur Facebook. Condamné à 7 ans et demi de prison, sa grâce, promise à la famille cet été par le président Moncef Marzouki, n'a pas été accordée. Le sort de ce prisonnier d'opinion, adopté par Amnesty International, rappelle ainsi que la liberté d'expression et de conscience reste bafouée dans la Tunisie post-révolutionnaire, sous le gouvernement islamiste.Son comité de soutien organise un rassemblement et un concert ce 13 septembre, place des droits de l'homme, à Tunis. Le dessinateur Plantu a adressé un SOS pour Jabeur à Marzouki le 2 septembre. Pas de réponse. Curieux silence de la part du président tunisien, naguère président en exil de la ligue tunisienne des droits de l'homme!
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Soutenons les jeunes en Tunisie
TRIBUNE
Le
23 octobre 2011, pour la première fois de leur histoire, les Tunisiens
se rendaient librement aux urnes. Mais, depuis l’élection de l’Assemblée
constituante, le gouvernement provisoire n’a toujours pas entamé les
réformes nécessaires à une transition démocratique. La justice est loin
d’acquérir son indépendance et la police reste fidèle à ses pratiques
violentes, incompatibles avec l’esprit républicain. La jeunesse, qui a
porté le soulèvement révolutionnaire de décembre 2010, en est la
première victime.Pourquoi il faut inscrire Jabeur Mejri, Ghazi Beji, Amina, Weld el 15, Klay BBJ, Nasreddine Shili et Mourad Meherzi à concourir pour le Prix Sakharov.
Libération (lire la suite)
Jabeur Mejri - Ghazi Béji : condamnés pour leurs opinions, oubliés par l’Opinion
(businessnews.com.tn )
Jabeur Mejri et Ghazi Béji, deux jeunes originaires de la ville de
Mahdia qui se trouvent être aujourd’hui le premier prisonnier d’opinion
pour l’un et le premier réfugié politique pour délit d’opinion pour
l’autre, depuis la révolution du 14 janvier 2011. Une « révolution » qui
est censée avoir débarrassé la Tunisie de la dictature.
L’affaire de ces deux Mahdois n’est pas très connue du grand public car
peu médiatisée par la presse et peu défendue par les organismes de la
société civile ou des partis politiques. Silence imposé par la crainte
de prendre une position nette et franche de peur de bouleverser les
tabous d’une société où les pêchés ne sont permis que lorsqu’ils sont
faits « sous cape » ou de choquer certaines « âmes sensibles ».
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Affaire Jabeur Mejri: Création du Mouvement 13 mars pour la liberté d'expression sur Internet (VIDÉO)
(Huffington Post Maghreb)
Le comité de soutien de Jabeur Mejri, condamné à sept ans et demi de prison et 1200 dinars d'amende pour avoir publié des caricatures du prophète sur les réseaux sociaux, a tenu une conférence de presse ce matin, pour exposer la situation de Jabeur et les actions à venir pour soutenir son cas.Jabeur Mejri a été condamné à “5 ans de prison et une amende de 1.200 dinars pour avoir publié et diffusé des écrits susceptibles de trouble à l’ordre public, 2 ans de prison pour offense à autrui via les réseaux publics de communication et 6 mois de prison pour outrage aux bonnes mœurs par le geste et la parole” selon le comité de soutien. Son ami, Ghazi Béji, condamné par contumace à la même peine, a quitté la Tunisie clandestinement et a obtenu l’asile politique en France.
Le Mouvement 13 Mars
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Campaña internacional por la liberación del preso de conciencia tunecino Jabeur Mejri
(cgtandalucia.org )
Jabeur Mejri se encuentra en prisión condenado a 7 años de cárcel- ¿Cual ha sido su delito? Una publicación en su página de facebook sobre el Islam y una caricatura. Esta es la base de la denuncia presentada contra él y de la sentencia condenatoria por “perturbación del orden público”.Pero la realidad de su encarcelamiento es más compleja. Jaber Mejri es un joven qu se declara ateo, de 24 años, de Mahdia, internauta y sindicalista en la SNCFT (ferrocarril) de Mahdia. Había denunciado, a través de internet, un asunto de corrupción en los ferrocarriles de Mahdia, haciendo público los nombres de los responsables, relacionados con los oscurantistas nahdhaoui (Ennahda es el partido islamista en el poder).
Ésta ha sido la verdadera causa de su encarcelamiento ya que fueron los responsables corruptos quienes presentaron la denuncia contra él, utilizando el tema religioso para hacer callar su denuncia de la corrupción en la SNCFT de Mahdia. La demanda contra Jaber fue presentada por un abogado, primo de uno de los corruptos denunciado.
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Tunisie : Pas de grâce de l'Aïd pour Jabeur Mejri
(Afriqinfo)
L'an dernier, Jabeur Mejri avait été condamné à sept ans et demi de prison pour avoir publié des dessins du prophète Mahomet sur Facebook. Son ami Ghazi Beji, qui avait publié un livre satirique sous le titre ‘Illusion de l'Islam’ sur le site web de partage de documents Scribd, s'est vu infliger par contumace le même verdict sévère. Ghazi Beji avait fui la Tunisie pour échapper aux poursuites et obtenu l'asile politique en France. Tous deux ont été déclarés coupables de ‘publication de matériel risquant de provoquer des dommages à l'ordre public ou aux bonnes moeurs', ‘propos injurieux sur les réseaux de communication publique’ et ‘attentat à la moralité publique'.
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Jabeur Mejri: Militantisme d'antan de M. Marzouki, autant en emporte le vent ?
(Leader.com.tn)
Le président Marzouki est-il toujours le militant des droits de l'Homme d'antan? La question s'imposait déjà après que moult interrogations et sévères critiques y aient apporté une réponse négative venant même de la part des plus proches amis. Elle n'est que plus lancinante à la suite de l'énorme déception apportée par la grâce de la fête de l'Aïd où on a relevé la surprenante absence du nom tant attendu, celui du prisonnier d'opinion Jabeur Mejri, célèbre écrou n° 57927 de la prison de Mahdia.
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Aïd 2013 : Grâce présidentielle moins clémente
(Le courrier de l'Atlas)
C’est devenu la marque de fabrique de la présidence Marzouki. Chaque année, le président au passé de militant des droits de l’homme gracie plutôt généreusement, et chaque grâce apporte son lot de polémiques. Cette année était d’autant plus attendue que c’était « sa grâce », celle spécifique à la présidence, depuis que le Palais de Carthage a souhaité distinguer le 25 juillet, libérations conditionnelles désormais du ressort du ministère de la Justice, de la grâce de l’Aïd al fitr, chasse gardée de la présidence.
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Jabeur Mejri, prisonnier politique en Tunisie
(Huffingtonpost Maghreb)
Jabeur Mejri n'est pas un ami. Je ne le connais même pas. Je sais qu'il est en prison pour des idées. Quelles idées? Je m'en moque. Personne ne doit aller en prison pour des idées.
Défaire et refaire le monde
Quand je suis entré en résistance active contre la dictature de Ben Ali, c'était pour défendre un ami, Zouhair Yahyaoui. L'engagement me semblait évident. Depuis des mois, nous nous exprimions librement sur Tunezine. Une bande de jeunes (et moins jeunes) exaltés qui s'escrimait à défaire et à refaire le monde. Enfin, surtout la Tunisie.
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Le parti Pirate Tunisien soutient Jabeur Mejri
(Mosaïque FM)
Le parti Pirate Tunisien a exprimé, dans un communiqué rendu public ce mercredi 17 juillet 2013, son soutien au blogueur Jabeur Mejri, réclamant à la présidence de la République de le gracier.
Le parti a considéré, dans ce sens, que le verdict de la cours d’appel de Monastir est injuste et s’oppose à la liberté d’expression.Il s’agit, selon le communiqué, d’un retour à la censure et à l’autocensure qui ont été rejetées par le peuple tunisien à travers la révolution.
Notons que Jabeur Mejri a été jugé de 7 ans et demi de prison pour atteinte à la morale, diffamation et trouble à l'ordre public.
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Tunisie: le premier prisonnier d'opinion de l'après Ben Ali gracié?
(L'express)
Ancien militant des droits de l'homme, le chef de l'Etat tunisien Moncef Marzouki va-t-il gracier Jabeur Mejri, condamné à sept ans et demi de prison pour avoir publié des caricatures de Mahomet sur sa page Facebook? Son comité de soutien veut y croire.
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Tribune. « Il faut libérer Jabeur Mejri »
(Le Courrier de l'Atlas)
Voilà bientôt 1 an et 5 mois que Jabeur Mejri croupit en prison, dans des conditions de détention extrêmement dures liées à la nature de son « crime ». Il purgera potentiellement 6 années de plus si son affaire tombe dans l’oubli. Le cas de ce jeune tunisien athée présente toutes les caractéristiques objectives du prisonnier d’opinion. Son camarade d’infortune, Ghazi Béji, a d’ailleurs récemment obtenu l’asile politique en France, ce qui entache en soi considérablement l’image de la révolution tunisienne.
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Tunisia: Jailed Netizen Denied Eid Pardon
(Globalvoice)
Tunisian Twitter users expressed their disappointment when they learned that jailed netizen Jabeur Mejri, was not going to benefit from a recent presidential pardon issued on the occasion of Eid. Last year, Mejri was sentenced to seven and half years in prison over the publication of Prophet Muhammad cartoons on Facebook. His friend Ghazi Beji, who published a satirical book called the ‘Illusion of Islam’ on the document-sharing website Scribd also received the same severe sentence in absentia. Beji had fled Tunisia to escape prosecution and obtained political asylum in France. They were found guilty of ‘publishing material liable to cause harm to public order or good morals', ‘insulting others through public communication networks’ and ‘assaulting public morals'.
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Catch and Release: Tunisia's Hypocritical Justice System
(Huffingtonpost US)
The case that is most threatening to Tunisia's democratic transition is
that of Jabeur Mejri. Jabeur is a 28-year old living in the coastal town
of Mahdia; he happens to be an atheist. There is, in theory, nothing
wrong with atheism as Tunisia's constitution-in-the-making guarantees
freedom of belief. However, when Jabeur decided to post writings
expressing his atheistic views on Facebook, he triggered a public
scandal that inevitably led to his arrest. Today, Jabeur is in jail and
has seven and a half years to go. It is the longest most severe sentence
in the short history of post-revolutionary Tunisia. It also became a
symbol, as Ghazi Beji, Jabeur's friend who shared the same material
online became Tunisia's first political exile.
Sit-in à la Place Pasteur pour une grâce présidentielle en faveur de Jabeur Mejri
(Webdo.tn)
Un rassemblement en hommage à Jabeur Mejri, le jeune condamné le 28 mars 2012 à 7 ans et demi de prison et 1200 dinars d’amendes en compagnie de Ghazi Béji pour avoir publié et diffusé des écrits susceptibles de troubler l’ordre public et pour offense et outrage aux bonnes mœurs, se tient à l’heure actuelle à la Place Pasteur.
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Un Sit-in de soutien à Jabeur MEJRI, premier prisonnier d’opinion du contre–Printemps tunisien
( http://blogs.mediapart.fr)
"Venez soutenir Jabeur MEJRI ! Venez soutenir la liberté d’opinion, de penser et d’expression ! "TUNIS- Samedi 6 juillet 2013 à 11 heures
Place des Droits de l’Homme
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L’association tunisienne de soutien aux minorités appelle à un sit-in pour libérer Jabeur Mejri
(Nawaat)
Lors d’une conférence de presse tenue au syndicat des journalistes vendredi 28 juin, la présidente de l’association tunisienne de soutien aux minorités, Yamina Thabet a appelé à un sit-in le 6 juilllet Place Pasteur à Tunis pour appeler à la libération de Jabeur Mejri.
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Amnesty international : Lancement d’une campagne de solidarité en faveur de la libération de Jabeur Mejri
RSF demande la libération immédiate de Jabeur Majri
L’organisation
Reporters Sans Frontières a demandé, ce 27 juin, la libération
immédiate de Jabeur Majri, condamné à 7 ans de prison après la
publication d’images et de textes considérés comme insultants envers
l’islam.
L’organisation a également demandé la levée de la condamnation par contumace émise pour les mêmes accusations à l’encontre de l’autre jeune homme, Ghazi Béji, et qui est en fuite en Europe en vue d’obtenir l’asile politique.
RSF estime que le jugement du tribunal de Monastir ne respecte pas la légalité, puisqu’elle n’applique pas les décrets 115 et 116 est, mais s’appuie sur le code pénal et le code des télécommunications.
L’organisation a par ailleurs affiché ses craintes pour l’avenir : « Quelques jours seulement après les troubles qui ont suivi l’attaque de l’exposition du palais Abdellia à La Marsa, la confirmation en appel de cette condamnation renforce notre inquiétude de voir s’établir durablement une censure religieuse en Tunisie ».
L’organisation a également demandé la levée de la condamnation par contumace émise pour les mêmes accusations à l’encontre de l’autre jeune homme, Ghazi Béji, et qui est en fuite en Europe en vue d’obtenir l’asile politique.
RSF estime que le jugement du tribunal de Monastir ne respecte pas la légalité, puisqu’elle n’applique pas les décrets 115 et 116 est, mais s’appuie sur le code pénal et le code des télécommunications.
L’organisation a par ailleurs affiché ses craintes pour l’avenir : « Quelques jours seulement après les troubles qui ont suivi l’attaque de l’exposition du palais Abdellia à La Marsa, la confirmation en appel de cette condamnation renforce notre inquiétude de voir s’établir durablement une censure religieuse en Tunisie ».
http://www.kalima-tunisie.info/fr/modules.php?name=News&file=article&sid=2908#.UXsPJr_Ul8A.facebook
Tunisia court reviews jail terms for prophet cartoons(Alarabiya)
http://english.alarabiya.net/en/News/middle-east/2013/04/25/Tunisia-court-reviews-jail-terms-for-prophet-cartoons-.html
Affaire Jabeur Mejri : Amnesty lance une campagne de solidarité Mondiale(Tekiano)
Sentence Upheld for Man Convicted of Insulting Islam (Tunisia Live)
Tunisian court fails to review verdict in Muhammad cartoon case (Uncut)
Pas d’examen en cassation pour Jabeur Mejri (Webdo)
Pas d'examen en cassation pour deux Tunisiens condamnés pour caricatures de Mahomet (Notre Temps)
Campagne pour la libération de Jabeur Mejri, prisonnier d’opinion en Tunisie
http://nawaat.org/portail/2013/04/24/campagne-pour-la-liberation-de-jabeur-mejri-prisonnier-dopinion-en-tunisie/
***
Interview avec Ghazi Beji: l'athéisme comme crime!
(A Tunisian Girl http://atunisiangirl.blogspot.fr/)
En
Tunisie,
deux ans après le soulèvement populaire qui a conduit au départ du
dictateur ZABA, les procès d’opinion se multiplient...
La plupart de ces procès sont
intentés sous le grand titre d’atteinte à la morale religieuse ou atteinte
au sacré. Je citerai par exemple le procès de Ghazi Beji et Jabeur Al Majeri. En
effet, « Lundi 25 Juin 2012, la cour d'appel de
Monastir a confirmé le jugement du tribunal de première instance de Mehdia qui
a condamné Jabeur Al Mejri, jeune internaute, à un emprisonnement de 7 ans et
demi. Ce même jugement a été prononcé par défaut à l'encontre de Ghazi Béji
qui, lui, a été contraint de quitter le pays, demandant l'asile politique à
l’étranger, suite à l'accusation de ces deux jeunes internautes d'avoir causé
de sérieux préjudices moraux par la publication de photos et d'écrits sur leurs
pages Facebook. »*
J’ai eu la possibilité d’interviewer Ghazi
Beji via Facebook et voici l’échange qui a eu lieu entre nous :
1) Et si vous commenciez par vous présenter aux lecteurs
d'Opinion Internationale?
Ghazi Beji ,28 ans, titulaire
d’une licence en agroalimentaire et
biotechnologie. Je suis Tunisien originaire de la ville de Mahdia. Je suis
l’auteur du livre : L’illusion de l’Islam.
2)
Avec votre ami Jabeur Mejri vous avez écopé fin Mars 2012 de 7 ans et demi de
prison, peine confirmée au mois de juin suivant par la cour d'appel de
Monastir pour atteinte à la morale religieuse, diffamation, et trouble à
l'ordre publique. Pouvez-vous revenir sur cette mésaventure?
Après la révolution, j'ai écrit un
livre qui s'appelle l'illusion de l'islam et mon ami Jabeur Mejri a écrit un
livre en Anglais qui s'appelle Dark land, ou l' ont a critiqué le fascisme religieux en Tunisie et l'exclusion de l'autre au nom de l'islam. Nous avons été
condamnées à 7ans et demi de prison et une amende de 1200 dinars tunisiens.
Jabeur a été arrêté le 5 mars 2012.
Quant à moi, j’ai réussi à m’enfuir et à quitter mon pays le 8 mars 2012. J’ai
fait un parcours hallucinant : Lybie, Algérie – Turquie puis je suis parti
de la Turquie en Grèce à la nage. Par la suite, j’ai dû partir en Macédoine, puis
en Serbie et enfin en Roumanie ouj’ai
eu la protection subsidiaire. Malheureusement, j’ai été ciblé et agressé par
des islamistes extrémistes alors j’ai continué
à me déplacer d’un pays à un
autre : Hongrie-Autriche-Suisse- France.
3)
Comment voyez-vous ce verdict et le
procès en général ?
C’est une attaque
à ma liberté d'expression parce que
les religieux ne croient pas à la démocratie. Leur but dans la vie c’est
de
détruire la vie des êtres humains. Ils ne peuvent pas digérer le fait
que quelqu'un soit heureux, ils veulent que tout le monde vive dans la merde (lol)
4)
Vous avez réussi à vous enfuir et à quitter la Tunisie. Cependant nous avons
entendu parler du fait que vous aviez eu à affronter beaucoup de difficultés et
de problèmes. Pouvez-vous nous en parler?
J'ai rencontré plusieurs contraintes en
Lybie avec les groupes djihadistes, en Algérie j'ai passé 15 jours dans la peur
du régime dictateur, en Grèce j’ai dû résister
face à l’extrême droite qui pourchassait
les étrangers dans les rues d’Athènes et à la police hyper raciste, avec ses
lois pourries. En Macédoine, j’ai été en prison et j’ai eu des problèmes avec
des policiers voleurs. En Serbie, je n’avais pas eu beaucoup plus de chance et j’ai été
sauvagement torturé dans les prisons du nord te du sud. En Roumanie, j’ai découvert que le racisme n
‘a pas été éradiqué et je me suis retrouvé dans un camp de réfugiés avec des
terroristes qui m’ont agressé. Maintenant, je me déplace dans différents pays
de l’Europe de l’Ouest mais toujours sans papiers.
5)
Quelle est votre situation actuelle ? Avez-vous réussi à refaire votre vie?
J’ai partiellement réussi à régler mon
statut mais le plus grand reste à faire.
6)
Votre ami Jabeur Majeri croupit dans une cellule en Tunisie. Pouvez-vous nous
parler de sa situation et des conditions de sa détention?
Jabeur est incarcéré à la prison de
la Mahdia. Sa situation est très délicate. En effet, il est torturé par les
gardiens de la prison et par les autres prisonniers qui l’accusent d’être un
mécréant. Les conditions de sa détention
sont horribles : il a attrapé la gale et il n’arrive plus à marcher. De
plus, on l’oblige à faire les prières dans l’infirmerie de la prison.
7)
Avez-vous trouvé un soutien de la société civile tunisienne? Comment la société
civile pourrait elle vous aider et comment pourrait elle agir pour sauver
Jabeur?
J'ai trouvé du soutien de la société
civile tunisienne en France. Cependant, j’ai été ignoré de la part de la Ligue
Tunisienne des Droits de l’Homme. Les Tunisiens- le peuple tunisien- m’ont
condamné. J’ai été dénigré et j’ai eu droit à plusieurs campagnes de
diffamation ainsi que des menaces sur les réseaux sociaux.
8)
Comment voyez-vous la situation en Tunisie en ce moment ? Pensez-vous que les
libertés et les droits humains sont en danger en ce moment ?
Je pense que cette phase est une phase
essentielle et cruciale de l'histoire de
notre pays. Les Tunisiens doivent passer à travers cette phase pour comprendre le sens de la démocratie, la citoyenneté, la
séparation entre l'état et la religion.Mais je reste convaincu qu’on va s’en sortir que ce soit à travers une
guerre civile ou autre.
9)
Vous avez- annoncé la publication d'un livre. Peux- tu nous en parler?
Je n’ai pas encore publié mon nouveau livre, mais il le sera
bientôt. J’y raconte tout mon périple de
la Tunisie jusqu'à mon arrivée France, avec un regard critique envers l’Europe
et ce qu’ils appellent les droits de
l'Homme qui ne sont que mensonges et illusions.
10)
Je vous laisse le mot de la fin.
Pour la fin je veux dire au peuple tunisien que la faute n'est pas
celle d'Ennahda. Je pense que la majorité des Tunisiens sont des religieux durs
qui ont du mal à accepter la différence et à digérer la démocratie. La majorité
est faite de gens qui sont contre la liberté d’expression, la différence et contre
l'égalité homme-femme. Je tiens aussi à rappeler que le peuple qui a crié haut et fort sa soif pour la liberté et la dignité est le
même qui a voté pour les islamistes et qui ma viré du travail 3 fois quand j'étais toujours en Tunisie
et qui ma censuré avant, mais je n’ai aucune haine envers mes compatriotes parce qu'ils seront
toujours mon peuple, mes gens ...
* extrait du dossier de presse du comité de soutien de Ghazi Beji et Jabeur Al Majeri.
Lors
d'une conférence organisée autour du thème: "Tunisie: les dangers qui
guettent la liberté d'expression après la révolution", la section
tunisienne d'Amnesty a annoncé son soutien absolu à Jabeur Al Majeri et
Ghazi Beji . Une campagne pour la collecte de signatures a été déjà
lancée et vous pouvez suivre les dernières évolutions sur Twitter via le
hashtag #FreeJabeur.
Grâce présidentielle pour Jabeur Mejri ? (Direct Infos)
http://directinfo.webmanagercenter.com/2013/01/12/tunisie-caricatures-de-mahomet-grace-presidentielle-pour-jabeur-mejri/
Entretien avec Ghazi Béji : le chemin de croix d’un irréligieux (Le Courrier de l'Atlas)
http://www.lecourrierdelatlas.com/343416102012Tunisie-Exclusif-Entretien-avec-Ghazi-Beji-le-chemin-de-croix-d-un-irreligieux.html
http://www.lesinrocks.com/2012/08/29/actualite/athees-en-tunisie-passez-par-la-case-prison-11292643/
http://atheistica.com/2012/04/05/tunisian-atheist-whos-sentenced-to-7-years-and-a-half-of-imprisonment/
http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/210113/sos-jabeur-l-un-des-condamnes-de-mahdia-tunisie-lance-par-la-preside
http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/080113/n-oublions-pas-beji-et-mejri-les-deux-premiers-tunisiens-prisonnier-
Radio Kalima:
L'errance d'un blasphémateur (Le Monde)
http://www.lecourrierdelatlas.com/343416102012Tunisie-Exclusif-Entretien-avec-Ghazi-Beji-le-chemin-de-croix-d-un-irreligieux.html
Athées en Tunisie: passez par la case prison (Les Inrocks)
http://www.lesinrocks.com/2012/08/29/actualite/athees-en-tunisie-passez-par-la-case-prison-11292643/
A word from Ghazi El Beji: Tunisian Atheist who’s sentenced to 7 years and a half of imprisonment (Atheistica)
http://atheistica.com/2012/04/05/tunisian-atheist-whos-sentenced-to-7-years-and-a-half-of-imprisonment/
SOS-Jabeur, l’un des Condamnés de Mahdia (Tunisie), lancé par la Présidente du "Comité de Soutien à Ghazi BEJI et Jabeur MEJRI"(Mediapart - blog)
http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/210113/sos-jabeur-l-un-des-condamnes-de-mahdia-tunisie-lance-par-la-preside
N’oublions pas BEJI et MEJRI, les deux premiers tunisiens, prisonnier ou réfugié politique, après la Révolution de Jasmin ! (Mediapart - blog)
http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/080113/n-oublions-pas-beji-et-mejri-les-deux-premiers-tunisiens-prisonnier-
Radio Kalima:
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Al Quds:
Le Nouvel Obs:
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Slate Afrique:
Al Arabya TV:
Al Jarida:
France 24:
Radio France
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Huffington post
Mag
14:
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