mardi 29 avril 2014

Acharnement judiciaire contre Jabeur Mejri et nouvelle condamnation.


Comité de soutien de Jabeur Mejri
Communiqué du 29 avril 2014

Le Comité de soutien apprend avec stupéfaction la probable condamnation de Jabeur Mejri à 8 mois d’emprisonnement pour avoir insulté un greffier.

Nous rappelons que Jabeur Mejri est empêché de vivre sa liberté du fait d’une affaire antérieure à celle qui lui a valu une condamnation à plus de 7 ans d’emprisonnement et pour laquelle il a été gracié.

Pour cette seconde affaire qui n’avait d’autre objectif que de contrer la grâce présidentielle et différer son application, Jabeur Mejri a reçu une convocation pour une confrontation. Jabeur s’est bien présenté à cette convocation en date et lieu annoncé.

Il s’est avéré que la date qui avait été donnée à Jabeur et ses avocats était une mauvaise date. Face au greffier qui lui annonçait cela, les nerfs de Jabeur Mejri, fatigué et épuisé psychologiquement après plus de deux ans de prison  ont lâché et des insultes auraient été prononcées.

Le Comité de Soutien de Jabeur Mejri dénonce avec force cette oppression et la volonté claire de l’Etat Tunisien de ne pas laisser Jabeur Mejri vivre libre.  Il semble que tout soit mis en œuvre, pour des raisons que nous n’expliquons pas encore, pour pousser Jabeur Mejri à un acte irréparable, lequel serait de la responsabilité entière du gouvernement et de la Présidence, qui encouragent ou laissent faire cet acharnement judiciaire contre un homme qui ne demande qu’à vivre tranquillement et en Liberté.

Nous appellerons très prochainement à une action forte pour dénoncer cette nouvelle attaque de la Tunisie contre Jabeur Mejri qui devient, malgré lui, le symbole de la répression contre la Liberté d’Expression

1 commentaire:

  1. Trop simple et trop facile... Il me semble que, lorsque l'on se lance dans une démarche de cet ordre, les détails doivent être considérés précisément afin qu'une perspective s'ouvre aux pensées des lecteurs : actes précisés dans leurs caractères pernicieux, noms des services concernés et des personnes et des fonctions occupées, abus de pouvoir, autorités à qui adresser une lettrre personnelle de soutien en sus de la pétition, etc. Trop de pétitions, sans intérêt par trop de slogans dévoyés... Par exemple : seul, le nom de la victime est cité alors qu'une perpective activiste devrait se mêler des détails qui renverraient à des responsabilités précises du pourvoir tunisien par l'action et l'engrenage de autorités policières et politique. Ne pas nommer les coses précisément ajoute au malheur du monde (Camus).

    RépondreSupprimer